TADLA –
AZILAL :
Au
cœur du Maroc, là où l’on dit que la montagne est reine dans un Royaume de
beauté, là où l’eau des hautes vallées vient féconder les terres fertiles et
les sols assoiffés de la plaine, se trouve l’une des plus belles régions du
pays, la région de Tadla-Azilal.
Dans cette contrée de rêve, où
il fait bon vivre loin des tracasseries de la ville et de la vie
« moderne », la nature et la culture ont encore un charme
particulier. Un charme qui refuse de s’assimiler à cet exotisme si recherché,
auquel aspirent les touristes ayant déserté le « mal-être » que
sécrète la routine des conforts matériels.
La région de Tadla-Azilal, par ses paysages fabuleux, sa
flore luxuriante, et surtout ses richesses sociales et humaines, est, avant
tout, un espace où les touristes avertis viennent en quête d’une récréation
spirituelle, doublée d’une remise en forme à la fois physique et morale.
Bien que célèbre pour ses
randonnées pédestres et pour ses fameuses traversées combinées : mulet,
vélo tout terrain, ski…, le massif du binôme Tadla-Azilal n’est pas,
contrairement à ce que l’on pourrait croire, une montagne qui en appelle à la
sélection physique ou à la haute compétition sportive. Car la composition de la
topographie et la distribution du relief s’étagent (axe Beni Mellal – Jbel
Azourki) par petites doses altimétriques, comme pour offrir à chacun un espace à la portée de ses
capacités.
De 500 m d’altitude au niveau
de la plaine de Tadla, le visiteur peut progresser par étapes, en choisissant
lui-même le type d’espace et le rythme de découverte qu’il juge compatibles
avec ses attentes, jusqu’à atteindre s’il le veut, et s’il le peut aussi, les
4000 m de l’Ighil n’Mgoun.
Dans sa partie est, la région
est plus accessible, sans rien perdre de ses qualités ni de ses facultés à
exercer une indubitable séduction. En lisant attentivement ce guide, on apprend
l’existence de sites insoupçonnés qui
semblent se tenir, comme par pudeur, à l’écart du tourisme de masse. Il faut être connaisseur ou chanceux
pour y accéder. L’itinéraire : Beni Mellal, El Kisiba, Tizi n’Isly,
Aghabala, Boutferda et Imilchil, accessible en voiture, réserve au touriste et
au randonneur des surprises et même des moments de profonde méditation et de
contemplation, offerts par des paysages attrayants et des panoramas distingués.
A
l’ouest, la montagne se dresse dans toute sa splendeur en alternant gorges
austères en automne et vallées fleuries au printemps, sommets escarpés par tous
les temps et monts enneigés en hiver, une saison dont la rigueur, en ces hautes
terres, a amené les habitants, des Berbères dans leur majorité, à
rivaliser d’ingéniosité dans
les domaines de la construction et de l’architecture, ainsi que dans ceux de
l’agriculture étroitement associée à l’élevage. L’axe Beni Mellal, Ouaouizerth
et Azilal offre aux habitués du circuit des villes impériales, la possibilité
de se dépayser en empruntant un itinéraire facile, mais très apprécié par tous
ceux qui ne veulent plus participer à « la course touristique » entre
Marrakech et Beni Mellal.
Au-delà de cette limite,
l’accès aux autres massifs requiert patience et… conscience : en effet,
bien que cette montagne soit très accueillante à tout point de vue (hommes et
espaces), le visiteur est invité en permanence à faire montre de bonne volonté et de sérénité pour
consentir un meilleur respect des lieux bio-géographiques et des milieux
socioculturels. Les régions d’Aït Bougmaz, d’Anergui et de Zaouit Ahençal
forment un triangle exceptionnel où le touriste, à son retour dans sa ville ou
son pays, peut vraiment se vanter d’avoir vécu, le temps d’une évasion, tout en
hauteur.
Le tourisme ici, redisons-le,
ne peut se vivre qu’avec une bonne dose de patience et une grande conscience.
Car le patrimoine naturel et culturel du présent est à l’évidence l’héritage
des générations de demain.
Est-il nécessaire de rappeler
qu’aucune loi ne permet à quiconque de consommer à crédit, aujourd’hui, ce qui
revient de droit à l’avenir.
Mimoun HILLALI
(ISIT)
_______________________________________
[1]* Les mots : Tadla et Azilal
signifient, respectivement, Gerbe et Seuil, en berbère. Les deux termes
trouvent leur justification dans la réalité sur le terrain. La région de Tadla
est une plaine agricole par excellence et celle d’Azilal constitue le seuil
d’entrée dans la haute montagne.
I - Données
Générales :
La région
« Tadla-Azilal » s’étend sur une superficie de 17.246 km². Sa position à cheval sur la plaine de Tadla,
le Moyen Atlas occidental et le Haut Atlas central lui confère un
positionnement géographique et un rôle socio-économique remarquables. Sa
population, qui s’élève à 1.324.722 habitants, vit principalement de l’agriculture
dans la plaine, de l’élevage dans la haute montagne et de l’agriculture
associée à l’élevage dans les zones intermédiaires.
Située au
cœur du Royaume, la région Tadla-Azilal constitue un carrefour de distribution
routière entre Fès, Meknès et Casablanca, d’une part, et les agglomérations
émergentes de la montagne (Aghbala, Ouaouizerth, Azilal, Demnate…), et de la
plaine (Tadla, Khouribga, Fqih Ben Salah…) d’autre part.
La région se
compose de quatre unités géographiques :
Ø L’Atlas de Beni-Mellal
Djbel
Tassemett vu de la plaine de Tadla
C’est
une montagne qui s’élève au-dessus de la plaine de Tadla. Elle est séparée du
Haut Atlas central par les sillons de Oued El Abid. Le relief se présente sous
forme de plis complexes parfois charriés. On y rencontre partout d’épaisses
formations calcaires qui datent de l’ère secondaire. Le plissement, lui, s’est
produit par des anticlinaux brusques, souvent faillés, que séparent de larges
cuvettes synclinales.
Djebel Iahssen
Ø L’Atlas
d’Azilal
le passage du haut-Atlas à l’anti-Atlas : vue de la cascade d’Ouzoud
Il constitue
une grande partie du Haut Atlas Central, formé de calcaire et surtout de plates
formes lourdes avec de hautes falaises verticales d’âge secondaire (Lias). Les
plateaux (Azilal , Aït M’hamed ),
les vallées telles que celles d’Assif Mgoun, d’Ahansal, de Tassaoute ou de
Dadès s’encaissent en d’impressionnants défilés. Les points culminants
sont au sud : le DJbel Azourki, (3685 m) et le Djbel Mgoun : ( 4071m).
Vue du massif Mgoun
L’abondance
des pluies et des neiges permet l’existence de quelques forêts de cèdres, de
chênes verts ou de pins d’Alep ainsi que des boisements plus clairs (le thuya).
Cette chaîne est bordée au nord par l’Atlas de Beni Mellal.
Ø Le piémont
(DIR)
Le
passage de la montagne à la plaine se fait par une zone de piémont, plus connue
sous le nom de « Dir » (poitrail en Berbère), formée par des terrains
d’âge secondaire et tertiaire fortement « tectonisés » et recouverts,
partiellement, par des cônes de
déjection. Ces caractéristiques facilitent l’émergence d’un ensemble de sources
karstiques qui contribuent à l’épanouissement de la vie sociale et économique
de la région : d’une part, l’approvisionnement de la population en eau potable,
et d’autre part l’assurance d’une
irrigation des terres agricoles et des oliveraies.
Terres
fertiles, abondance de l’eau et clémence du climat font du « Dir » un
espace de concentration socio-urbaine jalonné de villages et de petites villes
qui offrent au tourisme individuel de réelles possibilités pour effectuer des
excursions de courte durée dans la montagne qui surplombe ces localités
(Afourer, Tagzirt, El Ksiba, Zaouit Echeikh).
Ø La
plaine
Vue
panoramique d’Afourer
Entre le
plateau des phosphates, au nord, et l’Atlas de Beni-Mellal, au sud, s’étend la
plaine de Tadla. Les conditions du milieu sont marquées par l’aridité du climat,
la régularité de la topographie et la présence d’un réseau
hydrographique centré sur l’Oued Oum Er-rebia.
Le paysage,
dominé par un des grands périmètres irrigués du Maroc (plus de 120 mille ha)
est divisé en deux grandes zones : les Beni Amir et les Béni Moussa. Cet
aménagement offre une vue panoramique très appréciée qu’on puisse observer en
empruntant la route qui relie Afourer au grand lac de Bin El Ouidane.
II- Potentialités
Touristiques :
A-
Potentialités Naturelles :
Terre de
contrastes aux multiples visages, magique et mystérieuse, la région
Tadla-Azilal révèle aux visiteurs une nature parfois exubérante mais surtout unique ; massifs ruiniformes, fleuves majestueux, forêts primaires,
terres verdoyantes, paysages croquignolets… tout ceci appartient à la beauté
d’une région qu’il convient d’apprivoiser lentement mais sûrement.
a-
La montagne :
Le massif
montagneux de la région dont le Mgoun est la pièce maîtresse constitue le
domaine privilégié des adeptes de loisirs sportifs. Le Moyen Atlas de
Beni-Mellal et le Haut Atlas
d’Azilal offrent chacun avec ses particularités des espaces propices
pour la pratique d’une variété de sports et de loisirs en plein air dans une
nature de toute beauté.
Escalade de
La montagne « Chkounda »
L’été se veut
la période par excellence de la randonnée sous toutes ses formes, alors qu’en
hiver et au début du printemps, les adeptes du grand air peuvent pratiquer la
haute randonnée mixte. Une randonnée qui repose essentiellement sur le fameux combiné
« ski – mulet » lequel permet des montées confortables et de longues
descentes sur neige facilement réalisables.
Randonnée vers
Rougoult
Le
Haut Atlas Central, c’est aussi la pêche sportive à la truite dans les
torrents, la chasse au sanglier dans les forêts d’altitude et à la perdrix dans
les garrigues du piémont, les sports d’eau vive, la voile et le ski nautique
sur les grands plans d’eau artificiels, le parapente et le delta-plane sur les
crêtes et enfin de superbes randonnées en vélo tout terrain sur les pistes et
les bons sentiers de la montagne.
b-
Les lacs et les rivières :
La richesse
du réseau hydraulique de la région permet de proposer à une clientèle de plus
en plus nombreuse une gamme de produits et d’activités liées à l’eau et qui
associent action, aventure et suspense tels que : la pêche sportive en eau
vive, le Rafting, le canoë-kayak et plusieurs sports nautiques.
La région
offre une variété de lacs naturels et artificiels, parmi lesquels on peut citer
:
v Lac du
Barrage Bin El Ouidane et d’Ait Ouarda.
v Lac du
Barrage Moulay Hassan I.
v Lacs des
Barrages Moulay Youssef et de Timi n’Outane, situés à cheval sur la
province d’Azilal et celle du Haouz.
v Lacs des
Barrages Dcher El Oued et Ait Massoud.
v Lac naturel
d’Izourar.
v Lac naturel
d’Isli
v Lac naturel
de Tislit.
Barrage bin
El Ouidane
Les rivières
de la région ne manquent non plus d’intérêt touristique pour les amateurs de la
pêche sportive. Les cours d’eau les plus appréciés sont :
v Oued El Abid,
connu en amont sous le nom de Wirine.
v
Oued Ahansal.
v
Oued Tassaout.
v
Oued Lakhdar.
v
Assif Melloul.
v
Oued Oum Rabia.
v Oued Derna .
v Oued Attache
.
Les
sources constituent, surtout
pendant la période estivale, des haltes qui allient beauté et utilité en
offrant aux promeneurs des sites d’étapes pour le repos et de l’eau fraîche.
v Source d’Aïn
Asserdoune.
v Source de
Tamda.
v Source de
Foum Al Ansar.
v Taghbalout
n’Ouhlima
Source et
jardin d'Aïn Asserdoune
Les cascades
d’Ouzoud et d’Aït Flalad sont des lieux exceptionnels recommandés pour la
promenade, la découverte et la détente. Les cascades d’Ouzoud méritent, à elles
seules, le détour comme le préconise la totalité des guides écrits sur le
Maroc.
c- Flore
et Faune :
. La
Flore
La végétation
en présence, résultante des conditions écologiques et climatiques, est très
diversifiée. Elle s’étage en plusieurs strates : arborée, arbustive et
herbacée. On distingue différentes variétés d’arbres, à savoir : les
arbres forestiers (Chêne vert,
thuya, pin d’Alep genévriers, caroubiers et essences secondaires) les arbres
fruitiers (olivier, amandier, figuier, noyer ) et un tapis herbacé très varié.
. La
Faune
La Région
renferme encore une réserve constituée
de nombreuses espèces comme le mouflon à manchette, le sanglier, le
magot de barbarie, le chacal, le renard, le chat sauvage, le lièvre, la
perdrix, le pigeon, la tourterelle ….On signale également l’existence de
certaines espèces rares comme le vautour, l’oricon, le vautour fauve, l’aigle
ravisseur, l’aigle royal …
En outre, les rivières et les lacs de
cette région sont riches en poissons : la truite Fario, le barbeau et
d’autres espèces introduites avec succès
dans les barrages telles que la truite arc-en-ciel, le brochet, le
black-bass, la carpe …
Forêt d’El
Ksiba
d- Sites
et paysages :
Ain Asserdoun et le Ksar
Réputée pour
son charme et sa richesse en eau vitalisante, la région regorge de sources
magnifiques dont Aïn Asserdoun est la plus importante. En effet, Aïn Asserdoun
jaillit du socle du piémont de
Tassemmite, elle est entourée d’arbres et de jardins amoureusement fleuris,
elle est même couronnée par le Ksar du même nom, un bâtiment massif construit
de pierres et de pisé qui domine merveilleusement la ville et tout le périmètre
irrigué de Tadla.
Gorges de Taghzirte
Entrée du canyon
des Georges de Taghzirt
Situé à 20 km au Nord-Est de Beni-Mellal, le village de Tagzirte
est le point de départ d’une randonnée pédestre ou à dos de mulet fascinante
(durée 5h environ) en remontant Aqqa-n-Ouhansal jusqu’au village qui porte le même
nom. Le retour à Tagzirte se fait par la très jolie vallée de Oued Derna. Ses
gorges boisées de chênes verts et peuplées de singes magots renferment de nombreuses grottes et abris sous roches
utilisés encore aujourd’hui par les bergers, durant les périodes de
transhumances.
Aven des Ours
L’aven
des ours, gouffre subvertical de 117 m de profondeur, est à 6 km à vol d’oiseau
au sud-ouest d’El Ksiba. Son altitude est de 1650m environ. Il s’ouvre dans la
partie supérieure de la vallée de Chqunda. Ce site est accessible soit à 5 km
de route à partir de la RR 317 au
sud d’El Ksiba, soit à 8 km de marche à partir d’une très belle piste
forestière. L’environnement boisé est propice à la randonnée, de nombreuses
colonies de singes magots peuplent la forêt avoisinante.
Taghbaloute
n 'Ouhlima
Située
à 2 km au Nord-Est d’EL Ksiba, et à 1100m d’altitude, Taghbalout N’Ouhlima
demeure un endroit convoité par tous les campeurs. Ils y trouvent le calme, le
dépaysement et le dynamisme nécessaire de ceux qui rêvent d’un retour et d’un
contact doux avec la nature. Le site est équipé d’une piscine, de terrains
sportifs et dispose d’une nature apaisante, agrémenté par plusieurs ruisseaux
et une multitude d’arbres divers (chênes verts, genévriers cades, pins,
acacias, peupliers, frênes), etc.
Les greniers de
la falaise d’Aoujgal :
Panorama d’Aoujgal
Unique au
Maroc, le site de Tihouna n’Aoujgal tire son originalité d’un environnement
naturel, spectaculaire et fabuleux. Attestant d’une symbiose de l’homme avec la
nature, c’est un ensemble socioculturel où l’homme se confond avec le milieu
environnant. Des dizaines de petites bâtisses de pierres sèches et de pisé sont
construites sur une vire en plein vide, et desservies par un véritable sentier
naturel suspendu au milieu de la falaise. On y accède facilement depuis un
plateau boisé (chêne vert) plateau desservi par une piste.
Les Greniers
d’Aoujgal
Le site est situé à 1800 m
d’altitude, à 30 km à vol d’oiseau, au sud-ouest d’Aghbala et à 25 km au sud de
Tizi n’Isly. On y accède par la RR 317 (tronçon El Ksiba- Tizi n’Isly), la RR
317 et la RP 3218 par Boutferda. Tout près, les gorges de l’Oued attache
forment une reculée grandiose par une rivière qui serpente à 400m, en bas du
plateau qui domine tout le paysage.
La cédraie de
Taâdlounte :
Paysage
verdoyant de la vallée de Taâdlounte
Taâdlounte est le village typique du
Haut Atlas Oriental. La région se caractérise par ses maisons basses de pisé et
de crépis de torchis à toits plats. Taâdlounte est localisée au sud-est
d’Aghbala, à plus de 1530m d’altitude. Sa Cédraie, à laquelle on accède
facilement par une piste de 27 km, s’étend entre 1800 et 2500 m d’altitude
environ. La vallée d’Assif N’Ouirine, jalonnée de beaux boisements de pins
d’Alep, constitue une zone favorable aux randonnées pédestres. Elle est à 2500
m d’altitude environ.
Le Site des Cascades d’Ouzoud :
Situé à 36 km
à l’ouest d’Azilal, le site des Cascades d’Ouzoud est l’un des plus beaux attraits du Maroc et le
plus visité de la région : Vastes ressauts successifs de plus de 100 m de
hauteur, avec un environnement de qualité (température modérée, vallée verdoyante,
moulins à eau, vergers ombragés). Voilà une destination rêvée où tout se
combine pour offrir au touriste ordinaire et au randonneur chevronné, le
meilleur de la région.
Le
pont d’Imri-n’Ifri :
A 7 km de Demnate, le pont
d’Imi-n’Ifri est un site touristique de premier ordre. Cette arche naturelle
d’imposantes dimensions lancées au-dessus d’un Oued est en fait un bloc rocheux
qui naguère formait un verrou et que la rivière a entaillé en concrétions et
stalactites.
Vallée
d’Aït Bouguemez
Par sa situation géographique, la
vallée d’Aït Bouguemez appartient aux hautes vallées d’altitude
encaissées entre les hauts massifs du M’goun. La particularité de son relief,
les usages et coutumes de ses habitants, le caractère architectural de ses
villages, les particularismes culturaux qui s’y trouvent, son folklore … font
d’elle une vallée heureuse et touristique par excellence.
Tamga
Amsfrane :
A mi-chemin entre Ouaouizerht et
Zaouiat Ahansal sur le haut Oued Ahansal, Tamga Amsfrane est un site qui se
distingue par une formation géologique imposante en forme de temple et par son
environnement et ses sources. Avec les 600 m verticaux de sa paroi nord
au-dessus des éboulis plantés de pins, le site offre une vue panoramique qui
donne les élancements d’une cathédrale romane.
Tamga amsfrane :
paysage connu sous le nom de la Cathédrale
Cirque
d’Anergui :
L’un des paysages célèbres du Maroc,
le cirque d’Anergui, est un immense amphithéâtre de falaises où se côtoient
plus de 3000 m de belles vues panoramiques : Forêts, rivières, plateau de
kousser, gorges de wandali, pâturages d’altitude, habitat traditionnel, etc. .
Cirque
d’Anergui
Zaouiat Ahansal :
Etant jadis un haut lieu religieux, Zaouiat Ahansal est un village typique
du monde berbère réputé pour son environnement de qualité : forêt, oued,
habitat traditionnel, gorge et sources de Taghia Aroudane.
Le village de Zaouiat
Ahansal
Abachkou :
C’est un village fortifié qui garde encore des sources
naturelles, une oasis où se côtoient
de nombreux noyers. Il est
au centre de la vallée Aït Boualli
dont les versants sont tapissés de la plus belle forêt de pin.
La
Vallée de Tassaout
Où on rencontre de très beaux villages comme celui de Megdaz des
Aït Attik, le pays de Mririda, la belle et courageuse héroïne et le chantre des
fameux « Chants de Tassaout » et le village d’Ichbaken qui est l’un des plus beaux villages
berbères du Maroc. Cette vallée est connue également par sa nature variée,
voire attrayante.
Les
collines de Foum Jemàa
Ces collines renferment toute la région de Bzou , Tanante , le
vaste plateau de Ouaoula , les hauteurs d’Aït Taguella, Tabia, la vaste cuvette
d’Aït Attab, Tizgui, Tawanza ….Elles
constituent un domaine propice à la plantation des amandiers et des oliviers.
e - Patrimoine spéléologique
La grotte est devenue un lieu touristique des plus convoités
du fait qu’elle attire aussi bien des scientifiques épris de connaissance sur
le processus de formation des grottes que des touristes passionnés par la
découverte de ce monde fascinant …
Parmi les plus
importantes grottes situées dans cette région on trouve :
·
La Grotte
d’Ifri-n-Caid à Bernat.
·
La Grotte de
Sgatte à Sgatte.
·
La Grotte
d’Ifri-n-touaya prés d’Aït M’hamed.
·
La grotte de l’hyène (Ifri n
Majghoul) à Elksiba
Ifri n’mjarioul
f- Patrimoine
Paléontologique
Les
sites d’Iroutane à 7 Km d’Imi-N’Ifri, d’Agard-Nouzrou et Ibakaliouine à Tabant
entre autres constituent des sites préhistoriques où se trouvent des empreintes
fossilisées de dinosaures. Il s’agit de sites émouvants et impressionnants qui
attestent de la présence, il y a 65 millions d’années, de ces énormes créatures
mystérieusement disparues.
Site des empreintes de Dinosaures.
g- Gravures rupestres
La
région recèle un nombre important
de gravures rupestres
situées aux alentours du DJbel Rat (3797m) dont la plus importante
concentration et les plus belles images se trouvent à Tizi-n-Tirghiste des Aït
Boualli à environ 10 km à l’ouest d’Abachkou. Ces sites retracent des
civilisations antiques montagnardes de 3 ou 4 millénaires.
Outre
le célèbre Tizi-n-Tirghiste, d’autres sites d’une aussi grande importance se
trouvent à Aougdal Tamrij, assif Anamrou, Igoudlane, amdrousse,
Tizi-n-Ougna . . .
B - Patrimoine historique, culturel et
civilisationnel
a- Patrimoine historique
Cette région a depuis longtemps été la
convoitise des hommes et des conquérants. De nombreux sites et monuments
témoignent de la succession d’une civilisation autochtone permanente, des
forces politiques et des immigrations
consécutives, d’où la diversité linguistique et architecturale.
La
cité, Madina Day, existait bien avant l’arrivée de l’Islam. Elle a été habitée
par les Sanhaja et les Juifs qui, selon les historiens et les géographes arabes, pratiquaient l’agriculture, le
commerce et l’artisanat.
Cette
cité a souvent changé d’appellation à travers les siècles : Day, Kasba
Belkouche et enfin Beni-Mellal.
Ceci était dû essentiellement à l’évolution politique, économique et sociale.
Dans le même espace géographique, d’autres cités comme Afza, Tafza, Kasba
Tadla, Tagrarte, attestant des enjeux économiques et politiques de la région,
avaient pris de l’importance dans des périodes historiques bien déterminées.
Les dynasties qui se sont
succédées à la tête du Royaume avaient, chacune son tour, élu domicile à Madina
Day , Afza, Tafza, Kasba Tadla, Belkouch, Soumaâ (Minaret) et Tagrarte.
Les premiers contingents
musulmans, sous le commandement d’Idriss
premier, apparurent dans la région en 789. Dès lors, le Tadla jouait un
rôle historique prépondérant par le biais des alliances entre les tribus
Tadlaouies et les forces
politiques du pays. C’est ainsi que Day, lieu de résidence de Yahya, fils
d’Idriss II, fut rasé par les Almoravides pour des raisons politiques. Une
Mosquée et son Minaret y furent édifiés, mais seul le Minaret Soumaâ persiste
de nos jours. Une autre forteresse fut également édifiée sous ce règne à
Tagrarte.
Kasba Tadla
Aux
Almoravides succédèrent les Almohades qui investirent les forteresses de
Tagrarte et Day au milieu du XIIéme siècle. Dès l’effondrement de l’empire
almohade et jusqu’à l’avènement
des Saâdiens, le Tadla était le théâtre
d’une multitude d’événements historiques opposant les différentes
dynasties en quête de pouvoir. Ainsi, il avait constitué, pendant le XVIème siècle, la frontière entre les
deux Royaumes, Fès et Marrakech.
Quand
les Saâdiens eurent pris le règne
du Maroc et fait de Day une base et un centre de décision de Tadla ,
Zaïdane Ben Ahmed El Mansour Saâdi y élut domicile et en fit son émirat
quelques années avant d’édifier sa propre forteresse la Kasba Zidaniya.
Les chorfas Alaouites arrivèrent ensuite au pouvoir. C’est alors
que le souverain Moulay Ismaïl, en 1680, fit de la Kasbah Belkouche sa seconde
base du Dir (piémont), après avoir construit celle de Tadla. Cette dernière,
très célèbre pendant longtemps, s’éclipsa au profit de la Kasbah de Beni-Mellal
(début du XXe siècle) qui changea ensuite de nom pour devenir Beni-Mellal.
b-Patrimoine culturel et civilisationnel :
La région de
Tadla-Azilal atteste d’une authenticité de cultures farouchement préservées, la
vie rime avec simplicité et rusticité, loin de tout modernisme, les habitants,
aux traditions séculaires, ont appris à tirer leur subsistance d’une nature
souvent providentielle. De par leur hospitalité, leur convivialité et leur sens
de l’humour, ils vous convaincront certainement de revenir hanter les lieux.
Par ailleurs,
le patrimoine culturel et civilisationnel de la région Tadla-Azilal, de par la
diversité de ses ressources, fait d’elle une zone encore vierge pour un
tourisme de masse. En voici certains exemples :
·
Le Souk : c’est un grand rassemblement
hebdomadaire et un pôle d’attraction économique et sociale.
Il constitue un point de repère facile de la
population et un véritable observatoire de la vie traditionnelle : les
physionomies, les costumes...
La région possède des souks parmi les
plus animés et odorants du Royaume comme ceux appartenant à la Province
d’Azilal lesquels méritent le déplacement tant par leur côté pittoresque (sites
montagneux) que par leur importance intrinsèque.
Le Souk
typique de la région Tadla-Azilal
· Le Moussem : c’est
la fête, c’est le grand rassemblement qui revient occasionnellement à une
époque fixe et commémore un événement oublié, religieux, une idée ou une
vocation agricole.
La
Fantasia ; Sport des moussems et des fêtes
·
La poésie et
la danse :
La danse
d’Ahidous : Zaouiat Ech-Cheikh
les tribus
d’Azilal, ont su se préserver jusqu’à nos jours de tout atteinte à leur
patrimoine artistique exceptionnel. Malgré les rigueurs d’une existence parfois
difficile, elles ont pu exalter leurs peines, leurs soucis, leurs plaisirs et leurs joies, dans une
poésie, voire des danses qui leur
sont propres, prenons à titre d’exemple :
- La troupe des musiciens dont le célèbre Boughanim, joueur de flûte,
a été remarqué au Festival des Arts Populaires de Marrakech et qui a atteint
une audience internationale.
- Les chants de Tassaout de Mrirda n’Aït Attik qui retracent
sous la forme d’une poésie puissante et rythmée la vie des montagnards.
La troupe folklorique de Bourhanim
d’ait bougemmaz
·
Les Costumes : les
hommes des hautes vallées portent en saison froide le Seroual-n-Ifelen, une
combinaison complète en laine blanche à rayures foncées, crochetée en une seule
pièce. Quant aux femmes dont l’habit est mieux conservé que celui de l’homme,
elles se distinguent surtout par leurs capes, voire leurs coiffures.
Dans le Tassaout, les femmes portent au-dessus de
la chemise le «taydouard » ; une pièce d’étoffe en cotonnade
noire agrafée par des fibules en argent.
Plus au nord, elles sont plutôt drapées dans un
« Isar » blanc attaché également par des fibules au niveau des
épaules et serré à la taille par un cordon de laine multicolore tressée.
Par-dessus ces chemises, viennent les capes
« Tahandirt ou Talizart » en laine rehaussée de broderie multicolore.
Chaque clan a sa cape, son dessin et sa couleur.
Les coiffes varient du foulard bariolé de
couleurs et pailleté notamment à Aït Bouguemez et Aït Bou-Oulli, à celles plus originales comme les bonnets
coniques d’Aït Haddidou.
La coiffure, généralement caractéristique de la
tribu, est partout l’indification de l’état matrimonial de la femme.
Par-dessus ces costumes, les femmes portent des
bijoux d’apparat, des colliers de grosses boules d’ambre, frontaux et pectoraux
d’argent travaillés et rehaussés de pierres de couleur.
·
L’Artisanat :
L’artisanat traditionnel plonge ses racines dans l’histoire du pays, il
constitue une composante incontournable de notre culture et de notre
personnalité.
Les artisans ont produit, à travers les âges, des
œuvres d’art d’une beauté saisissante que nous continuons encore à admirer dans
les sites, les festivités et les monuments que nos ancêtres nous ont légués.
Cependant, même si dans un monde où
l’industrialisation ne cesse de gagner du terrain, la province d’Azilal
apparaît encore comme un conservatoire providentiel de métiers d’art ailleurs
disparus.
L’artisanat de la région se distingue par des
produits riches, variés, ornés bien décorés et spécifiques à chaque localité
dont on peut citer à titre
d’exemple
·
Le Tissage :
on distingue
en général deux types de
tissages :
-Le Tissage « Bzioui » : l’un des tissages les plus réputés à
l’échelle nationale Il tire son nom du même site « Bzou » et produit
des articles d’une grande finesse comme la Djellaba blanche et colorée pour
homme, la Djellaba pour femme et le Bernous.
- Le Tissage « Handira » : c’est le tissage rurale dont les
décors varient selon les tribus et dont les dimensions répondent à des usages
différents.
Tissage de
tapis
Par ailleurs d’autres produits sont fabriqués
surtout pour l’utilisation familiale et pour la consommation locale, ils sont
rarement commercialisés en grande quantité, mais ils ne manquent cependant pas
d’intérêt. Prenons à titre d’exemple :
-
Le Bernous et djellaba dans la région de Tagleft.
-
L’ Ireksen et targhiouiyn à Zaouiat Ahansal.
-
La Tahandirt des Aït Bouguemez et des Aït Bou-Oulli.
-
Le Tapis marron d’Anergui.
-
Les Plateaux et plats en noyers des Aït bou-Oulli, d’Anergui,
etc. .
-
Les Louches, bois écuelles, pilons et cuillères de Zaouiat
Ahansal, etc.
-
Les Cadenas en bois- astucieux, système de trous et de clous en
bois utilisés dans beaucoup de belles maisons.
-
Les Tissages en poil de chèvre dont les tapis et sacs
« Tellis » son fait pour les transports par mulets, etc.
·
La Poterie et
la céramique :
malgré la concurrence des produits
industriels, la poterie utilitaire, décorée ou non, demeure encore vivante dans les villes et campagnes
notamment en rapport avec les usages culinaires (tajine, jarre, plats et pots).
Toutefois, dans la région Tadla-Azilal, on peut
noter la présence de deux courants :
-
un courant rural
dit « L’Hrache » qui se trouve dans deux cercles à savoir : Bzou et Demnate
-
un courant citadin dit « céramique » qui est installé
à Demnate dont les principaux produits sont : des vases, des soupières,
des saladiers, des bonbonnières, des plats des chandeliers …
·
L’Armurerie :
C’est dans la confection des armes que
les maîtres artisans de Tisslit ont déployé leur savoir et leur sens de
décor pour fabriquer des armes à feu « Moukahla » (fusil), des
« fardis » ( pistolets ), des cornes à poudre et des
poignards.
·
La Tannerie :
Installée
principalement à Aït Attab, la Tannerie traditionnelle des peaux de chèvre reste l’une des industries artisanales
les plus actives de la région. Le produit fini « Ziouani » est
généralement écoulé aux maroquiniers et babouchiers de Marrakech et ceux de
Rabat.
Un tanneur de
Beni Mellal
De
toute évidence, le présent guide ne prétend pas à l’exhaustivité. Son but, en
plus de faire connaître la région, est d’attirer l’attention de toute personne
désirant découvrir une région exceptionnelle, en énumérant de façon succincte,
les capacités et possibilités touristiques offertes par un créneau en
vogue : l’écotourisme.
Aussi, est-il nécessaire de
rappeler que, dans le monde entier, les experts en tourisme commencent à faire
figurer l’environnement parmi les éléments porteurs du potentiel touristique de
demain.
Evidemment, par environnement,
il faut entendre l’ensemble des composantes de la biogéographie et des
activités humaines qui en découlent. Le tourisme aujourd’hui est friand des patrimoines
authentiques et des paysages intacts et préservés, dotés d’infrastructures et
de structures d’accueil très adaptées au milieu d’implantation, notamment en
matière d’hébergement.
Car dès que la nature est
pillée, le paysage saccagé, les ressources en eau et en sol surexploitées,
c’est la base même de l’activité touristique qui disparaît, entraînant dans son
sillage les modes de vie du terroir en question.
Alors, vous comprendrez, cher
lecteur et futur visiteur de notre région, que ce guide est conçu pour être, à
la fois, une invitation au voyage et une charte de sensibilisation pour le
randonneur et le promeneur, qui, nous le souhaitons vivement, arrivent en
touristes et repartent en amis : amis des Hommes et de la nature…
Ø
Informations et réclamations :
-
La Délégation Provinciale du Tourisme
de Beni-Mellal
Avenue Hassan II, Immeuble
Chichaoui
Beni-Mellal .
TEL :023-
48- 86- 63 /023-48- 78- 29
FAX :023-
48- 87- 27
-
La Délégation Provinciale du Tourisme
d’Azilal
Avenue Mohamed V ,Azilal .
TEL :023-
45-87-22
Fax :023-45- 83- 34
Ø
Associations Professionnelles :
-
L’Association Régionale de
l’Industrie Hôtelière :
provisoirement
à la délégation du Tourisme à
Beni-Mellal
Avenue
Hassan II, Immeuble Chichaoui , Beni-Mellal
.
Tel :
023.44.00.01 – 023.44.02.01
-
L’Association Provinciale des
Professionnels du Tourisme d’Azilal : Provisoirement à la Délégation
Provinciale du Tourisme d’Azilal ,Avenue Hassan II – Azilal .
-
Tel :023-44-00-01 / 44-02-01
-
L’Association Régionale des Agences
de Voyages à Beni-Mellal :provisoirement B.D IBN Khaldoun 34 B-M B.P 1755
Tel : 023-48-58-28
Fax 023-48-91-27
Ø
Hébergement :
·
Unités hôtelières classés De 1 à 4
étoiles.
·
Unités hôtelières non classés.
·
Gites d’Etape chez l’habitant classés
labellisés « GTAM »
·
Gites d’Etape chez l’habitant non
classés.
·
Auberges.
·
Refuges de montagne.
·
Campings.
Ø
Centres de sports et de
loisirs :
- Royal Club Equestre ,route de Marrakech
, Beni-Mellal.
Tel :
023- 48-22-02
- Centre Royal de Vol à Voile de l’Atlas
Tel :023-48-21-06
Ø
Urgences :
-
Gendarmerie de Beni-Mellal
Tel :023-48-21-51
-
Gendarmerie d’Azilal Tel :023-45-82-67
-
Police de secours :Tel : 19
-
Sapeurs pompiers :Tel : 15
-
Pharmacie de garde : rue
tamgnount
Beni-Mellal
Tel :023-48-30-35
-
centre hospitalier régional de Beni
Mellal
Tel : 023-48-38-05 Fax : 023-48- 20-07
-
Hôpital Moulay Ismaïl de Kasba
Tadla Tél :023-41-
83-68
-
Hôpital de Fkih Ben Salah ,avenue
Mohamed V, Fkih Ben Salah, Tél :023 -43-50-10
-
Hôpital d’El Ksiba ,prés du collège
Moha Ouisaïd, El Ksiba. Tel :023-41-50-10
-
Hopîtal Haute Atlas central d’Azilal
Tel : 023-45-86-76 Fax :023-45-86-77
-
Hopital de Demnate
Tel : 044-45-60-31
-
Hopital de
Ouaouizerth Tel :
023-44-20-01
Ø
Transport :
-
Agence C.T.M, angle avenue Mohamed V
et avenue Hansali Beni-Mellal ,Tel : 023-48-30-35
-
Gare routière de Beni-Mellal
,angle avenue des F.A.R et avenue
du 20 Aôut Beni-Mellal , Tel : 023-48-35-54
Ø
Change :
-
Banque Al Maghreb :
Avenue Hassan II ,Beni-Mellal ,
Tel :023-48-96-88
N.B : plusieurs agences Bancaires sont implantées dans les
principaux centres urbains de la région .
Ø
Divers :
- Station météorologique national de casablanca : tél :
022.90.24.24
- Station
météorologique de Beni-Mellal : Tel : 023-48-28-78
- Station météorologique d’Azilal :
Tel : 023-45-82-36
Réalisé
par :
Délégations
du Ministère de tourisme de Beni Mellal et d’Azilal
Faculté des Sciences et Techniques de Beni Mellal Juin
2001